Nouveaux critères : comment expliquer le Coup de pouce chauffage à vos clients ?
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À partir du 1er octobre 2025, le calcul du Coup de pouce chauffage évolue ! Plutôt que des forfaits fixes, il sera désormais calculé selon plusieurs critères, pour s’adapter à la situation de chaque foyer. Nous vous donnons tous nos conseils pour expliquer ce changement le plus simplement possible à vos clients !
L’arrêté publié le 22 août 2025 vient instaurer un nouveau mode de calcul pour le Coup de pouce chauffage. Fini les forfaits fixes, la prime sera maintenant calculée selon 4 critères, en plus du revenu des ménages :
- Zone géographique du logement
- Surface chauffée du logement
- Efficacité énergétique de l’équipement
- Usage de l’équipement
Pour vos clients, ces critères ne sont probablement pas très parlants, et ce nouveau changement risque de créer des questionnements. En tant que professionnel, ils se tournent donc vers vous pour les éclairer.
👉 Rappelez le principe du Coup de pouce chauffage
Les Coups de pouce sont des bonifications provisoires de certaines fiches CEE, permettant d’obtenir une aide plus élevée. Le Coup de pouce chauffage vise à inciter les propriétaires à remplacer leur chaudière au charbon, au fioul, au gaz ou à condensation par un système de chauffage performant :
• Chaudière biomasse performante
• Pompe à chaleur air/eau
• Pompe à chaleur eau/eau (pompe à chaleur géothermique)
• Pompe à chaleur hybride
• Système solaire combiné
• Raccordement à un réseau de chaleur alimenté par des énergies renouvelables (ENR&R)
• Chauffage au bois très performant
Ce Coup de pouce est versé directement avec la Prime Effy !
À lire aussi : Les “Coups de pouce” CEE en pleine effervescence
Qu’est-ce que l’efficacité énergétique saisonnière ?
Le premier critère de ce nouveau mode de calcul est ce que l’on appelle l’efficacité énergétique saisonnière, ou ETAS. Un terme qui ne veut sûrement pas dire grand-chose pour vos clients. Alors comment vulgariser ce concept ?
🔎 Comment définir l’ETAS ?
L’efficacité énergétique saisonnière est un indicateur que les fabricants ont l'obligation de communiquer. Il compare l’énergie consommée pour celle restituée en chaleur par un appareil de chauffage. Plus un appareil a une ETAS élevée, meilleur est son rendement énergétique dans des conditions d’utilisation réelles.
Cet indicateur a pour but d’informer les consommateurs, afin qu’ils choisissent un appareil en connaissant sa performance énergétique.
On le calcule donc en fonction de deux éléments :
- la demande en termes de chauffage au cours d’une saison
- la consommation annuelle d’énergie réelle nécessaire pour chauffer un logement
Pour être au plus proche de la réalité, l’ETAS prend en compte des données extérieures qui influent sur la consommation de l’appareil, comme les variations de température ou les périodes d’utilisation et de veille.
L’ETAS s’exprime avec un pourcentage, qui est indiqué sur la fiche produit de l’équipement de chauffage. Mais il est aussi pris en compte dans l’étiquette énergie que vos clients peuvent voir afficher sur l’appareil. Cette étiquette va de A+++ à D, dans une échelle allant de rouge à vert.
Les fabricants doivent atteindre une ETAS minimum pour mettre sur le marché leur équipement de chauffage. Et les pourcentages sont encore plus stricts pour être éligible aux aides financières à la rénovation énergétique :
- 111 % pour les pompes à chaleur à moyenne et haute température
- 126 % pour les pompes à chaleur à basse température
En résumé : plus l’appareil de chauffage a une ETAS avec un pourcentage élevé, moins il consomme d’énergie pour chauffer le logement de votre client.
Quel usage pour leur équipement ?
Deuxième critère qui sera pris en compte : l’usage de l’équipement.
Leur pompe à chaleur sera-t-elle utilisée pour le chauffage seulement ou également pour l’eau chaude sanitaire ? Selon l’usage choisi par vos clients, la prime à laquelle ils auront droit variera.
Comprendre les critères définis selon leur logement
Le nouveau mode de calcul ne prend plus seulement en compte les revenus de vos clients, mais aussi des éléments de leur logement. Tout d’abord, la surface chauffée, en mètres carrés.
🔎 À noter : Pour être éligible au Coup de pouce chauffage, vos clients doivent utiliser leur pompe à chaleur pour chauffer 100% de leur logement. Si elle sert de solution d’appoint, ils ne pourront pas obtenir l’aide.
Mais aussi la localisation du logement, et plus précisément la zone climatique dans laquelle il se trouve.
Comment expliquer les zones climatiques à vos clients ? On compte 3 zones climatiques en France, qui sont définies selon les températures hivernales et estivales de ces régions :
- La zone climatique H1 : la plus étendue, où les températures sont les plus froides. Elle couvre la moitié nord-est de la France, en descendant jusqu’à Lyon
- La zone climatique H2 : elle s’étend du nord-ouest au sud-ouest, et connaît des températures plus douces, avec un hiver moins marqué, mais des pluies qui peuvent être importantes tout au long de l’année
- La zone climatique H3 : elle concerne le pourtour méditerranéen du sud-est. C’est la zone qui connaît les températures les plus chaudes, avec des pluies rares.
Ces zones permettent de jauger les besoins énergétiques d’un bâtiment.
C’est donc en assemblant ces 4 critères que le Coup de pouce chauffage pourra désormais être calculé. L’objectif : permettre aux ménages qui en ont le plus besoin d’obtenir des primes plus intéressantes, et surtout les encourager à se tourner vers des équipements plus performants, notamment les pompes à chaleur.
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