Pourquoi opter pour un poêle à bois ? Avantages, installation et prix

1. Jusqu’à 50 % d'économies d'énergie 

Le rendement énergétique* du poêle à bois est estimé entre 70 % et 85 %, entre 80 % et 95 % pour un poêle à granulés et un poêle mixte.
Sachez que vous allez réaliser des économies, car le bois est le combustible le moins cher du marché. Il coûte environ 2 fois moins cher que le gaz et 4 fois moins cher que l’électricité. Son prix varie selon la qualité, la quantité et la saisonnalité, mais il reste globalement stable et accessible.
 

*Le rendement énergétique désigne le rapport entre l’énergie nécessaire à un équipement pour fonctionner (l'énergie absorbée) et sa capacité à produire lui-même de l’énergie (l'énergie utile).

Et en plus, les poêles à bois modernes sont dotés d’un système de régulation d’air qui garantit une combustion plus optimale ou complète et, par conséquent, un rendement plus élevé.

2. Un gain de confort et d'esthétisme 

• Le poêle à bois produit une chaleur douce et homogène. 
   
• Il offre une belle vision des flammes de combustion et cela crée une atmosphère cosy et authentique.
   
• Il invite au partage et à la convivialité avec la lumière tamisée du feu et l’odeur caractéristique du bois brûlé qui procurent une sensation de bien-être et de détente.
   
• Il s’adapte à tous les styles d'intérieur, car existe en différents modèles (design, couleur, forme, matériau, finition…).
   

3. Un impact écologique positif

• Le combustible utilisé, c'est-à-dire le bois est une énergie propre et neutre en CO2. Il n’augmente pas le taux de CO2 dans l’atmosphère parce que la quantité émise pendant la combustion est équivalente à celle consommée durant la phase de croissance. 
   
• Le bois utilisé est une source d’énergie renouvelable, au même titre que l’énergie solaire. Le bois est une source d'énergie renouvelable et provient généralement de forêts gérées durablement, où les arbres sont replantés après leur coupe. 
   
• Il s’inscrit dans la politique énergétique nationale et européenne. Le poêle à bois répond aux objectifs visant à limiter la hausse des températures mondiales à 2,4 °C d'ici à 2 100 et à atteindre 32 % d’énergies renouvelables dans la consommation finale d’énergie d'ici à 2030.
  
   

4. Un investissement rentable à long terme 

Installer un poêle à bois chez soi est très rentable à long terme. Comme expliqué précédemment, il a l'avantage d'avoir des coûts de fonctionnement bien plus bas comparés à d'autres systèmes de chauffage.

De plus, son installation est aussi éligible aux aides financières publiques à la rénovation énergétique. Ces dernières réduisent donc les dépenses initiales. 

 

5. Une plus-value immobilière 

Les acheteurs ou locataires potentiels n’évaluent et n’apprécient pas uniquement le charme esthétique, mais aussi le confort et la consommation énergétique. Installer un poêle à bois va rehausser l'attractivité de votre bien sur le marché immobilier et augmenter sa valeur marchande.

Des atouts non négligeables surtout si vous envisagez de la louer ou la revendre dans les prochaines années.

Les poêles à bois se distinguent généralement par le type de combustible qu’ils utilisent : bûches de bois, granulés/pellets de bois ou mixtes (bûches et granulés).

C’est pourquoi on parle de :
 

• Poêle à bûches : le plus traditionnel et le plus répandu.
• Poêle à granulés : le plus moderne et le plus performant.
• Poêle mixte : combine les avantages des poêles à bûches et à granulés.
   

Mais il est également possible de différencier les modèles proposés sur le marché par leur mode de combustion et de diffusion de chaleur.

Mode de combustion 

Il y a la combustion classique et la double combustion. La première consiste en la combustion seule du bois. La seconde consiste en une combustion primaire du bois et une combustion secondaire des gaz émis lors de la première combustion. Ce processus de double combustion permet une utilisation plus efficace du bois et réduit considérablement la quantité de cendres et d'émissions polluantes.

On parle de poêle à bois à double combustion lorsque la seconde combustion se déroule dans une seconde chambre de combustion située au-dessus du foyer principal. On parle, en revanche, de poêle à bois à post combustion lorsqu’il n’y a pas de deuxième chambre de combustion. Les gaz de combustion sont aspirés par un second conduit et sont réinjectés dans le foyer principal pour être brûlés à nouveau.

Mode de diffusion de chaleur 

Concernant le mode de diffusion de chaleur, il y a 5 technologies à savoir :

Le poêle à bois classique qui chauffe par rayonnement ou par convection : le chauffage par rayonnement émet des ondes infrarouges qui réchauffent directement les surfaces et les corps qu’elles rencontrent, sans réchauffer l’air ambiant. Le chauffage par convection, quant à lui, réchauffe l’air de la pièce en créant un mouvement ascendant des masses d’air chaud et descendant des masses d’air froid. 
 

Le poêle à bois à inertie ou poêle de masse : la chaleur produite est stockée dans un matériau réfractaire qui continue à la restituer progressivement pendant des heures après l’extinction du feu.
 

Le poêle à bois canalisable : raccordé aux conduits d’air pour diffuser la chaleur dans les différentes pièces du logement.
 

Le poêle à bois hydraulique ou poêle bouilleur : la chaleur produite est utilisée pour chauffer l’eau d’un circuit de chauffage hydraulique central (radiateur, plancher chauffant…) ou d’un ballon d’eau chaude sanitaire.

Le prix d’un poêle à bois dépend du modèle choisi, du rendement, de la puissance, du matériau, de la technologie, etc. Retrouvez ci-dessous des moyennes de prix pratiquées sur le marché hors pose :

• Prix d’un poêle à bois classique : entre 500 € et 5000 €.
• Prix d’un poêle à bois à double combustion : entre 500 € et 7 000 €.
• Prix d’un poêle à bois canalisable : entre 1 100 € et 7 000 €.
• Prix d’un poêle à bois hydraulique : entre 1000 € et 5 000 € pour le poêle + 500 € au moins pour le ballon tampon.
• Prix d’un poêle à bois à inertie : entre 2 500 et 8 000 €. 

Ajoutez à ces prix le coût de la main-d’œuvre d’installation du poêle à bois qui varie de 300 € à 3 000 € selon le professionnel. 

S’il n’y a pas de conduit de fumée, il faut en créer un et le budget à prévoir à cet effet est de 1 500 € au minimum.

Les travaux d’installation d’un poêle à bois conforme aux critères techniques et de performance prévus par la loi réalisés par un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement) sont éligibles à :

• MaPrimeRénov’ : vous pouvez percevoir jusqu’à d’un montant allant jusqu’à 1 250 €. 
• La prime énergie des fournisseurs d’énergie : avec la prime Effy, vous pouvez obtenir 800€.
• L’éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) d’un montant maximum de 15 000 € .
• Le chèque énergie bois.
• La TVA à taux réduit de 5,5 %.

Ces aides sont cumulables les unes avec les autres comme indiqué dans le tableau suivant :

L'entretien

L’entretien d’un poêle à bois est indispensable pour garantir son bon fonctionnement, sa performance, sa sécurité et sa durabilité.

• L’entretien quotidien ou hebdomadaire qui consiste à nettoyer la vitre, le foyer, la boîte à cendres et le cendrier du poêle.
   
• L’entretien annuel (obligatoire) qui consiste à faire vérifier le poêle et le conduit de fumée par un professionnel qualifié. 
   
• Le ramonage (obligatoire) qu’il faut faire réaliser par un professionnel qualifié au moins 2 fois par an, dont un pendant la période de chauffe.

Le stockage

Pour stocker votre bois, vous devez disposer d’un espace suffisant à l’abri de l’humidité et des insectes pour l'entreposer. 

• Choisissez un endroit sec, ventilé et facile d’accès. Évitez les endroits humides comme les caves ou les garages, privilégiez les endroits exposés au soleil et au vent, comme les abris de jardin ou les bûchers.
   
• Empilez le bois sur des palettes ou des chevrons pour éviter qu’il entre en contact avec le sol (remontées d’humidité). Assurez-vous de laisser un espace entre les bûches pour permettre la circulation de l'air, et évitez de trop entasser le bois afin de prévenir l'apparition de moisissures.
   
• Protégez le bois avec une bâche ou un toit pour éviter qu’il ne se mouille en cas de pluie ou de neige. Veillez à ce que la bâche ne touche ni le sol ni les côtés du tas de bois pour réduire les risques de condensation.
   
• Prévoyez une quantité suffisante de bois pour couvrir vos besoins pendant toute la saison de chauffe.
   

L’approvisionnement

La performance du poêle à bois dépend en partie de la qualité du bois utilisé. Assurez-vous donc de trouver un fournisseur fiable, qui propose du bois de qualité, sec et certifié. 

• Privilégiez les fournisseurs locaux qui proposent du bois issu de forêts gérées durablement. Vous réduirez ainsi les frais de transport et l’impact environnemental de votre achat. Vous favoriserez également le développement des filières locales et solidaires.
   
• Optez pour du bois sec avec un taux d’humidité inférieur à 20 %. Le bois sec brûle mieux, produit plus de chaleur et moins de fumées. Il se reconnaît à sa couleur claire, à ses fissures aux extrémités et au son creux qu’il produit lorsqu’on le frappe.
   
• Achetez toujours du bois certifié avec un label de qualité comme NF Bois de chauffage ou France Bois Bûche. La certification garantit la provenance, la qualité, la quantité et la dimension du bois. Elle est généralement indiquée sur l’étiquette ou le logo apposé sur le tas de bois ou la facture.