De nouveaux engagements du G7 pour décarboner les bâtiments

Les 26 et 27 mai dernier, l’Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l’Italie, le Japon et le Royaume-Uni ont décidé ensemble de se fixer de nouveaux objectifs en matière de transition énergétique : parmi eux figure la sortie totale du charbon ou encore la décarbonation de la majorité de leur électricité d’ici à 2035.

G7 700 drapeaux

Le G7 prend de nouveaux engagements pour décarboner les bâtiments © Shutterstock

Fin mai, les 7 nations qui composent le G7 se sont réunies pendant 2 jours à Berlin. Les sujets mis sur la table étaient relatifs à une “triple crise globale” : le réchauffement climatique, l’érosion de la biodiversité et la pollution. Ajoutons à cela la problématique de la dépendance aux ressources russes dans un contexte de guerre en Ukraine, et on comprend d’autant plus l’importance de cette réunion au sommet et l’urgence de trouver des solutions au niveau mondial.

 

Aussi, à l’issue de ces deux jours, un consensus sans précédent a été trouvé entre les ministres du Climat et de l'Énergie de l’Allemagne, du Canada, des Etats-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni. Cet accord s’est matérialisé autour de plusieurs engagements en faveur de la décarbonation de la société :

 

  • Accélérer la sortie mondiale du charbon. On note que le terme de “sortie” est employé pour la première fois, quand le sommet évoquait encore une “transition” l’an passé.
  • Augmenter “de manière drastique" le recours aux énergies renouvelables, et ce notamment pour le chauffage ou les transports.
  • Mettre fin aux investissements publics directs dans les énergies fossiles — charbon, pétrole, gaz — d’ici à la fin de l’année (sauf si les projets concernés sont adossés à des techniques de capture du carbone).

 

🧐 Pour le bâtiment plus précisément, le G7 souhaite encourager la promulgation de normes de performance pour les bâtiments existants (on pense ici notamment à la loi Climat et résilience votée à l’été 2021, qui comporte des interdictions progressives de location pour les logements les plus énergivores). Il est également préconisé de renforcer les soutiens financiers nationaux aux systèmes de chauffage et de refroidissements éco-responsables, tels que les pompes à chaleur. Le but, comme l’explique le communiqué du G7, est de “s'éloigner des énergies polluantes et notamment de l'installation de nouvelles chaudières à combustible fossile”.

 

Reste désormais à voir comment ces différents engagements seront concrétisés par chacun des 7 pays qui en sont à l'origine. 

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