DPE B : la classe énergétique basse consommation

Économes en énergie, les habitations avec un DPE B font partie des plus performantes du parc immobilier national. Bien isolés, écologiques et confortables, les logements classe B sont les plus convoités. Avec une facture énergétique moyenne de 350€/an pour une maison de 100 m2, difficile de faire mieux ! Vous croyez ? Découvrez comment passer en classe A !

Jusqu'au 1er juillet 2021, un appartement ou une maison avec un DPE classe B consommait entre 51 et 90 kWh/m2/an pour des émissions de gaz à effet de serre comprises entre 6 et 10 kgeqCO₂/m².an. Ces seuils se basent sur l’ancien calcul du DPE pour tous les diagnostics réalisés avant juillet 2021.

Depuis la mise à jour de la nouvelle méthode de calcul du DPE, obtenir un DPE B nécessite de consommer entre 70 et 110 kWh/m²/an, et d’émettre entre 7 et 11 kgeqCO2/m2.an.

Une maison DPE classe B répond aux exigences de la RT 2012 qui repose sur la construction de bâtiments BBC (Bâtiment Basse Consommation) et présente donc d’excellentes performances. Seuls les logements classe A sont plus performants et respectent quant à eux les critères de la nouvelle réglementation RE 2020.

🏚️ Quelle facture d'énergie pour un studio B ? Pour vous donner un aperçu des consommations attendues dans un logement classe B, un studio de 20 m2 présentant une consommation annuelle moyenne de 75 kWh/m2 utilisera 1350 kWh d’énergie, soit environ 150€ d’électricité pour le chauffage et l’eau chaude sanitaire hors abonnement.

Du côté des émissions de gaz à effet de serre, les bâtiments B sont conçus pour émettre peu à travers l’utilisation de dispositifs de chauffe écologiques fonctionnant avec un combustible renouvelable.

Vivre dans un logement classe B est donc :

• confortable ;
• économique ;
• écologique.
   

Le trio gagnant pour des bâtiments respectueux des enjeux de la transition énergétique et écologique !

💰 La classe B, le Graal des vendeurs, des bailleurs et des locataires ! Un logement affichant un DPE B intéresse aussi bien les propriétaires que les locataires. En effet, à la location, une habitation classe B trouve rapidement preneur. Les locataires savent qu’ils y vivront confortablement, sans dépenser trop d’argent en facture d’énergie. Même constat à la vente, un logement DPE B part plus vite et à un meilleur prix qu’une classe D ou E. Vous pouvez espérer 10% de plus sur le prix de vente par rapport à un logement plus énergivore.

🎬 Découvrez en images le principe de l'autoconsommation solaire :

Même si vivre dans un logement classe B vous apportera une totale satisfaction, une marge d’amélioration existe pour amener votre logement en classe A.

Les exigences pour atteindre une classe A sont reprises dans la RE 2020 qui vise la construction de maisons BEPOS, pour maison à énergie positive ou bâtiment à énergie positive. Une classe A produit plus de chaleur et d’électricité qu’elle n'en consomme.

Ces surplus peuvent être revendus ou réinjectés dans le réseau électrique public, en contrepartie d’une indemnisation. C’est le cas, par exemple des panneaux solaires photovoltaïques qui permettent de revendre le surplus d’électricité produite.

Pour passer d’un DPE B à un DPE A, plusieurs options s’offrent à vous selon la performance de votre logement et les équipements dont il dispose déjà :

• améliorer l’isolation du bâtiment ;
• choisir une ventilation haute performance ;
• installer des panneaux solaires ;
• opter pour des fenêtres de haute qualité ;
• limiter les consommations énergétiques des équipements.
   

💡 Bon à savoir : selon les travaux prévus, votre revenu fiscal de référence et votre région, vous pouvez bénéficier d’aides financières qui contribuent à réduire le prix des travaux liés à l’amélioration énergétique de votre logement B : MaPrimeRénov', la Prime Effy, la TVA à 5,5%, le prêt à taux zéro et les éventuelles aides locales.

Vivre dans un logement DPE classe B représente un excellent investissement pour avoir une longueur d’avance sur l’évolution de la législation en matière d’isolation et d’équipements.

En effet, la course à la suppression des passoires thermiques, classes F et G, est lancée. D’ici une dizaine d’années, la classe énergétique minimale d’un logement sera D. Ainsi, avec un logement classe B, vous avez la certitude de rester au top en matière d’économies d’énergie et d’émissions de gaz à effet de serre par rapport aux biens disponibles sur le marché français.

De plus, avec des consommations énergétiques faibles, vous réduisez votre dépendance aux variations des prix de l’énergie. Cette certitude vous procure un confort supplémentaire, car vous chauffer impacte peu votre budget mensuel.

Le confort de vie au sein d’un logement classe B est incomparable. Difficile d’ailleurs de revenir en arrière et d’emménager ensuite dans un logement classe C ou D !

Enfin, que vous soyez sensible ou non aux enjeux environnementaux du parc immobilier, un logement avec un DPE classe B impacte peu l’environnement, à travers des émissions de gaz à effet de serre réduites.

Entre 250€ et 500€
c’est le montant de la facture énergétique d’une maison de 100 m2 avec un DPE classe B pour toute une année.

Au 1er janvier 2022, les logements avec un DPE classe B ne représentent que 3% des habitations en France. Ils sont presque aussi rares que les logements classe A qui comptent pour 2% du parc immobilier.

La plupart des logements avec un diagnostic de performance énergétique B ont été construits entre la période 2006 et 2012, conformément au projet et à la mise en application de la RT 2012.

Vous trouverez toutefois plus d’appartements DPE B, que de maisons. En effet, les obligations pour obtenir un logement classe B sont plus facilement atteignables dans un bâtiment collectif, qu’une maison indépendante, cela est dû au rapport du volume du bâtiment par rapport à son exposition.

Les logements classe B les plus nombreux affichent une surface comprise entre 60 et 100 m2. Peu de studios sont classés B !

🪵Bois et gaz : la plupart des logements classe B utilisent comme énergie de chauffage le bois ou le gaz. Ils sont équipés d'une chaudière à bois, d’un poêle à granulés ou d’une chaudière à condensation gaz haute performance.

🎬 DPE : quand le faire ? À qui s’adresser ? Combien ça coûte ? Réponses en images.

Le diagnostic de performance énergétique informe sur la performance énergétique et climatique d'un logement à travers l'évaluation de sa consommation d'énergie et son impact environnemental, sur base des émissions de gaz à effet de serre.

Le calcul utilisé jusqu'en 2021 manquait de pertinence, car il négligeait certains aspects, tels que le biais induit par les habitudes de consommation.

La nouvelle méthode de calcul d’un DPE appelée 3 CL, pour méthode de Calcul de Consommation Conventionnelle des logements, est entrée en vigueur en juillet 2021.

À la suite d’une erreur dans le premier calculé présenté, une version actualisée a été proposée en octobre 2021, la méthode " DPE-3CL 2021 mise à jour ".

Comme nous l’avons vu, depuis le 1er novembre 2021, un logement est classe B s’il consomme entre 70 et 110 kWh/m2/an, et non plus entre 51 et 90 kWh/m2/an.

⁉️ Qu’est-ce que cela change par rapport à l’ancien calcul ?

Imaginons que le diagnostic de performance énergétique de votre logement ait été réalisé en 2019 avec le précédent calcul. Vous avez obtenu une classe B, car votre bien consommait 65 kWh/m2/an. Si vous refaites le calcul aujourd’hui, votre bien passera en classe A, puisqu’il consomme moins de 70 kWh/m2/an !

La réforme du calcul du DPE pénalise les passoires thermiques, mais favorise les logements économes en énergie. Une bonne nouvelle ? Oui, d’autant plus si vous prévoyez encore d’optimiser la performance de votre bien à travers la mise en place de panneaux solaires photovoltaïques ou si vous optez pour des fenêtres haute performance.