Quelle VMC choisir pour une ventilation efficace et économique ?

Humidité, air vicié, moisissures, inconfort thermique… Une ventilation mal adaptée peut rapidement dégrader la qualité de l’air intérieur et le confort d’un logement. Pourtant, choisir une ventilation mécanique contrôlée ne se fait pas au hasard.

Entre VMC simple flux, double flux, contraintes du logement, budget et économies d’énergie possibles, une question s’impose : quelle VMC choisir pour son habitation ? Effy vous aide à faire le meilleur choix !

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Avant de choisir une VMC adaptée à son logement, il est essentiel de comprendre les différents systèmes de ventilation existants. En maison individuelle, deux grandes solutions dominent le marché : la VMC simple flux et la VMC double flux. Leur fonctionnement, leur coût et leurs performances énergétiques diffèrent sensiblement.

Quelle est la différence entre une VMC simple flux et une VMC double flux ?

La VMC simple flux est le système le plus répandu. Elle fonctionne en extrayant l’air vicié des pièces humides (cuisine, salle de bains, WC) grâce à des bouches d’extraction, tandis que l’air neuf entre naturellement par des entrées d’air situées dans les pièces de vie (salon, chambres).

Il existe deux variantes principales :

• la VMC simple flux autoréglable, avec un débit constant ;

• la VMC simple flux hygroréglable, qui adapte le débit d’air en fonction du taux d’humidité.

Quelle est la différence entre une VMC simple flux autoréglable et hydroréglable ?

La VMC simple flux autoréglable fonctionne avec un débit d’air constant, fixé lors de l’installation, qui ne varie pas en fonction de l’humidité présente dans la pièce. 
À l’inverse, la VMC simple flux hygroréglable ajuste automatiquement son débit d’air en fonction du taux d’humidité ambiant : elle augmente la ventilation quand l’humidité est élevée et la réduit lorsqu’elle est faible. Cette capacité à s’adapter rend la VMC hygroréglable plus efficace et plus économique, car elle limite les pertes d’énergie en ventilant uniquement selon les besoins réels.

La VMC double flux, quant à elle, assure à la fois l’extraction de l’air vicié et l’insufflation de l’air neuf grâce à un réseau de gaines dédié. Sa particularité : elle est équipée d’un échangeur thermique qui permet de récupérer la chaleur de l’air extrait pour préchauffer l’air entrant.

Résultat : une meilleure qualité d’air intérieur et des pertes de chaleur fortement limitées.

Quels sont les avantages et inconvénients de chaque type de VMC ?

La VMC simple flux séduit avant tout par sa simplicité :

• coût d’installation plus abordable ;

• installation relativement facile, y compris en rénovation ;

• entretien simple.

En revanche, elle présente aussi certaines limites :

• pertes de chaleur liées à l’entrée d’air froid ;

• confort thermique moindre en hiver ;

• performances énergétiques plus limitées.

La VMC double flux offre des performances supérieures :

• récupération de chaleur et économies d’énergie ;

• température de l’air entrant plus stable ;

• filtration de l’air extérieur (pollens, poussières).

Mais ces avantages s’accompagnent de contraintes :

• coût d’installation plus élevé ;

• installation plus complexe, surtout en rénovation ;

• entretien plus rigoureux (filtres à nettoyer ou remplacer).

Le type de VMC à privilégier dépend donc fortement du logement, de son ancienneté, de sa surface et de son niveau d’isolation.

Vous hésitez encore entre simple flux ou double flux ?
Nos conseillers sont là pour vous guider sur la solution la mieux adaptée à votre logement et à votre budget.

Pour bien choisir une VMC, il ne suffit pas de connaître les différents modèles. Il faut surtout prendre en compte plusieurs critères liés aux caractéristiques spécifiques de votre logement :

• son âge ;

• son niveau d’isolation ;

• sa surface ;

• vos besoins en confort et en économies d’énergie.

Ces éléments vont orienter votre choix vers la solution la plus efficace et la plus adaptée.

Quelle VMC choisir pour une maison ancienne ?

Dans une maison ancienne, les critères principaux à considérer sont souvent une isolation limitée, la présence possible d’humidité et des contraintes techniques liées à la structure. Dans ce contexte, opter pour une VMC simple flux hygroréglable est souvent recommandé car elle permet d’ajuster la ventilation selon les besoins réels d’humidité, sans nécessiter d’importants travaux.

L’installation d’une VMC double flux dans une maison ancienne peut être compliquée et coûteuse, car elle implique souvent la pose d’un réseau de gaines complet et une bonne étanchéité de la maison pour être efficace. Si l’isolation est insuffisante, les bénéfices en termes d’économies d’énergie seront également limités.

Quelle VMC pour une maison de 100 m² ?

Pour un logement d’environ 100 m², plusieurs critères entrent en jeu. Il faut dimensionner la VMC en fonction du volume total à ventiler pour assurer un renouvellement d’air optimal, en évitant sous-ventilation ou surconsommation.

Si votre maison est bien isolée et que vous souhaitez réduire votre facture de chauffage, la VMC double flux peut être un choix pertinent grâce à son système de récupération de chaleur. En revanche, pour un budget plus restreint ou si la maison présente des contraintes d’installation, une VMC simple flux hygroréglable reste une solution efficace et moins coûteuse.

Et si c'était le moment pour installer une nouvelle VMC chez soi ?

Le coût d’installation d’une VMC varie fortement selon le type de système choisi, la complexité des travaux et la configuration du logement. Il est important d’anticiper ce budget tout en profitant des aides financières disponibles pour alléger la facture.

Prix moyen d’installation

• VMC simple flux : comptez généralement entre 2 000 et 3 000 € pour une installation complète, incluant matériel et main-d’œuvre. Ce prix dépendra notamment du type (autoréglable ou hygroréglable) et des éventuelles contraintes techniques.
   

• VMC double flux : plus onéreuse, son installation coûte en moyenne entre 7 000 et 10 000 € , en raison du matériel plus sophistiqué et de la complexité des travaux (pose des gaines, échangeur thermique, réglages).

Ces prix sont des estimations moyennes ; un devis personnalisé reste indispensable pour un chiffrage précis.

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Les aides financières disponibles

Pour encourager l’amélioration de la qualité de l’air intérieur et la performance énergétique des logements, plusieurs aides sont accessibles :

• MaPrimeRénov’ : cette aide de l’État peut financer une partie des travaux d’installation d’une VMC, en particulier les modèles double flux performants. Le montant dépend des revenus et des caractéristiques du logement. Vous pouvez bénéficier jusqu’à 2 500 € pour l’installation d’une VMC double flux ;
   

• TVA à taux réduit (5,5 %) : applicable sur les travaux d’amélioration énergétique réalisés par un professionnel certifié ;
   

• aides locales : certaines collectivités territoriales ou agences locales de l’énergie offrent des subventions supplémentaires.

Bien choisir son professionnel

Pour bénéficier de ces aides, il est essentiel de faire appel à un professionnel certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement). Au-delà des aides, cela garantit une installation conforme aux normes et optimisée pour les performances énergétiques.

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