DPE 2026 : la réforme du coefficient électrique va rebattre les cartes du logement

Annoncée pour 2026, la réforme du diagnostic de performance énergétique prévoit une révision du coefficient de l’électricité. Un ajustement technique qui pourrait reclasser de nombreux logements, avec des effets directs sur la location, la rénovation énergétique et la lisibilité du DPE.

Diagnostic de Performance Énergétique

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Gautier Normand - Shutterstock

Une évolution technique aux effets très concrets

Le diagnostic de performance énergétique (DPE) s’apprête à connaître une nouvelle évolution structurante. À partir de 2026, le coefficient de conversion de l’électricité en énergie primaire devrait être revu à la baisse. Derrière cet ajustement technique se cachent des enjeux majeurs pour le marché immobilier, la rénovation énergétique et la lutte contre les passoires thermiques. Pour les propriétaires comme pour les professionnels, cette réforme pourrait profondément modifier la lecture de la performance des logements.

 

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Pourquoi le coefficient électrique est au cœur des critiques

Aujourd’hui, le DPE applique à l’électricité un coefficient de 2,3. Autrement dit, 1 kWh consommé est comptabilisé comme 2,3 kWh d’énergie primaire, contre un coefficient de 1 pour le gaz ou le fioul.
Ce mode de calcul pénalise mécaniquement les logements chauffés à l’électricité, y compris lorsqu’ils sont bien isolés ou équipés de systèmes performants comme les pompes à chaleur.

 

De nombreux acteurs pointent une incohérence croissante avec la réalité du système électrique français. Selon RTE, plus de 90 % de l’électricité produite en France est bas carbone, grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables. Pourtant, le DPE continue de refléter une vision historique de l’électricité, héritée d’un mix énergétique ancien et largement carboné.

Ce que changerait la réforme annoncée pour 2026

Le gouvernement a confirmé sa volonté de faire évoluer le coefficient de l’électricité à partir de 2026, sans en préciser encore la valeur. L’objectif est clair : mieux aligner le DPE avec les objectifs climatiques et rétablir une équité entre les différentes sources d’énergie.

 

Selon plusieurs estimations d’experts, cette baisse pourrait permettre à de nombreux logements chauffés à l’électricité de gagner une à deux classes énergétiques, sans travaux supplémentaires. Un reclassement aux effets immédiats sur la décence énergétique, la valeur des biens et les obligations des propriétaires bailleurs, dans un contexte où les logements classés G, puis F et E, sont progressivement exclus du marché locatif d’ici 2034.

 

Pour les professionnels de l’immobilier et du bâtiment, l’enjeu sera d’anticiper ces évolutions afin d’adapter le conseil aux ménages. Côté pouvoirs publics, la réforme devra aussi répondre à une attente forte : renforcer la lisibilité et la crédibilité du DPE, un outil central de la politique de rénovation, après plusieurs ajustements successifs.

 

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